Une mère de famille, dans la commune de Birkhadem, témoigne d'une injustice subie lors de la démolition de sa maison. Après l'affaire des retraités et invalides de l'EPIC Presco, une nouvelle fois des citoyens algériens lancent des appels au wali d'Alger pour un problème de logement. Cette fois, il s'agit d'une famille habitant dans la ferme de Beranguer, dans la commune de Birkhadem. Occupant cette demeure depuis 1964, les autorités décident de démolir la maison coloniale appartenant au défunt mari de la femme. La mère de famille lance un appel au wali d'Alger pour intervenir suite à «une injustice après la démolition de la maison par les autorités». Cette famille de douze personnes se retrouve dans un F3 accordé par les autorités. Elle considère que la décision prise par les autorités de remplacer la «spacieuse maison» familiale par un F3 comme vraiment honteuse. Mahdjouba Hanachi témoigne dans une lettre de recours adressée au wali d'Alger : «On a démoli ma maison de 400 m2 pour la remplacer par un F3.» La famille se retrouve aujourd'hui dans un «F3 avec 8 personnes» avec 4 enfants éparpillés un peu partout. Tous les membres sont d'autant plus révoltés «qu'il était bien clair que chacun devait bénéficier d'un appartement individuel», selon les dires de la femme. Un appartement pour la mère de famille et un appartement pour sa fille avec ses enfants. Il a été communiqué par la daïra de Bir Mourad Raïs à la famille que le dossier n'a pas été déposé dans les délais, ce que la famille réfute catégoriquement. Selon elle, elle avait collaboré «de façon irréprochable et l'adjointe du maire, Mme Hedouil, est témoin que tout a été déposé en temps voulu sans le moindre manque enregistré». Pourtant, la mère de famille revendique simplement un appartement pour elle et non pas un avec sa fille. Aujourd'hui, cette mère de famille lance un ultime appel au wali d'Alger afin «d'intervenir et faire la lumière sur cette discrimination pour que justice soit faite». .