Aujourd'hui, tous les moyens sont permis, pour certaines personnes, afin de devenir riches et se sortir de la «misère». Sauver sa peau si cela vaut le risque, telle est la devise des jeunes personnes arrêtées pour trafic de drogue, blanchiment d'argent, trafic de devises et trafic de véhicules. Toutefois, voilà qu'un nouveau phénomène de trafic pointe son nez au sein de la société algérienne. Il s'agit du trafic des baraques. Le nouvel immobilier des riches. Aujourd'hui, tous les moyens sont permis, pour certaines personnes, afin de devenir riches et se sortir de la «misère». Sauver sa peau si cela vaut le risque, telle est la devise des jeunes personnes arrêtées pour trafic de drogue, blanchiment d'argent, trafic de devises et trafic de véhicules. Toutefois, voilà qu'un nouveau phénomène de trafic pointe son nez au sein de la société algérienne. Il s'agit du trafic des baraques. Le nouvel immobilier des riches. Nous commençons notre petite enquête par cette étrange histoire d'une jeune fille, âgée de 22 ans, résidante à Birkhadem, à la cité des 450 logements Cnep, où elle a été arrêtée, récemment, par les services de sécurité pour trafic de «baraques». Avant qu'elle ne décide de «plonger» dans le monde du trafic, elle avait passé son Bac, à deux reprises, mais sans qu'elle ne réussisse à l'avoir. Devant cette situation, la jeune fille a décidé d'arrêter ses études et de se consacrer à son avenir. Alors, quel était son choix ? Vivant avec sa mère, la jeune fille de 22 ans, s'est investie dans la construction de baraques, au sein même de son quartier, les 450 logements, sis à Birkhadem. En trois mois, elle avait bâti 3 baraques, en investissant quelques dizaines de millions, dont une grande partie lui a été octroyée par sa maman. Mais une fois les baraques montées, la jeune fille les a mises en vente. Les clients étaient nombreux et tout le monde s'intéressaient à son offre, surtout avec un prix très intéressant, une baraque pour 30 à 40 millions de centimes. Des pères de famille, des jeunes personnes étaient parmi les clients intéressés. C'est le cas d'un jeune papa venu de Kouba pour rencontrer la fille tout en lui proposant 40 millions pour l'achat d'une baraque. Le «contrat» a été conclu entre les deux parties. Mais où est donc passée l'APC de Birkhadem ? Question posée par les habitants qui assistaient au «cirque» dans leur quartier, mais personne n'a osé intervenir, car seuls les responsables de l'APC sont autorisés à mettre fin à cette pratique illégale. Les jours passaient et la jeune fille a fait une fortune. En quelques mois, elle a même acquis un véhicule de luxe, une Polo venue tout droit de la maison. Les jours passaient et la jeune vendeuse de baraques a intensifié son investissement. Cette dernière serait entrée en contact avec des entrepreneurs, bien entendu dans des établissements luxueux, tels que les grands hôtels d'Alger. Un nouveau monde des affaires. Toutefois, les agissements de cette jeune fille de Birkhadem ont pris fin avec son arrestation, suite à une longue enquête menée par les services de sécurité. Ainsi, le cas de cette jeune fille se répète de plus en plus souvent. A Alger, elles sont nombreuses à s'investire dans les baraques, une sorte d'une nouvelle mode d' «import-export». Autrefois, les jeunes filles s'intéressaient à l'achat des baraques pour espérer un nouveau logement, offert par l'Etat dans le cadre de la lutte contre les habitations précaires. Mais, actuellement, la tendance a changé, on assiste beaucoup plus à un nouveau commerce : vente de baraques. Face aux démolitions des baraques, d'autres poussent comme des champignons Les responsables des APC, les walis et le ministre de l'Habitat ont, tant de fois, exprimé leur engagement et leur volonté à combattre les constructions illicites, bien entendu en les éradiquant suite à des opérations de relogement des ex-résidants des bidonvilles. Certes, il y a eu plusieurs opérations de relogement à l'occasion desquelles des milliers de familles «algéroises» avaient bénéficié d'appartements neufs. Toutefois, de nouveaux-arrivés ont saisi l'occasion en faisant remplacer les lieux «effacés» de la carte des "bidonvilles" par de nouvelles baraques. Le phénomène s'est étendu. La preuve, lors de notre petite tournée dans certaines communes algéroises, suite à l'invitation des citoyens, nous avons pu constater, sur place, cette situation. De nouvelles baraques ont été implantées à la place des anciennes, éradiquées pourtant par les bulldozers. On parle ici des cas existant à Birkhadem, notamment à «Pitou», quartier célèbre de cette commune. Puis, nous avons visité d'autres communes, telles que Béni Messous, Saoula et Bachedjerrah, là où des bidonvilles neufs ont poussé comme des champignons. Ils ont été bâtis récemment par des personnes inconnues, nous disent les habitants. Selon ces derniers, ces personnes ont investi leur argent pour construire les baraques et, par la suite, elles seront vendues à des prix allant de 300.000 jusqu'à 400.000 DA l'unité. Et qui sont ces gens ? La réponse est floue, car deux versions nous ont été livrées sur l'origine de ces personnes. Certains nous ont dit qu'il s'agit de gens riches, souvent des entrepreneurs qui ont eu l'idée d'installer des baraques pour les revendre ensuite. Alors que d'autres nous ont expliqué que des filles, très jeunes, ont investi leur argent pour construire ces baraques et les vendre par la suite pour faire fortune. Ce qui est sûr, entre les deux versions c'est qu'aujourd'hui, les baraques continuent malheureusement à être érigées malgré les efforts consentis par les pouvoirs publics pour tenter d'éradiquer une bonne fois pour toute cette «maladie» sociale. Et ce qui est sûr encore c'est que le profil des gens qui sont derrières la «relance» des baraques dans l'Algérois ont, bien évidemment, beaucoup d'argent. De l'argent «blanchi» dans les baraques. Alors où sont passés les élus dans toute cette histoire ? Question sans réponse. Nous commençons notre petite enquête par cette étrange histoire d'une jeune fille, âgée de 22 ans, résidante à Birkhadem, à la cité des 450 logements Cnep, où elle a été arrêtée, récemment, par les services de sécurité pour trafic de «baraques». Avant qu'elle ne décide de «plonger» dans le monde du trafic, elle avait passé son Bac, à deux reprises, mais sans qu'elle ne réussisse à l'avoir. Devant cette situation, la jeune fille a décidé d'arrêter ses études et de se consacrer à son avenir. Alors, quel était son choix ? Vivant avec sa mère, la jeune fille de 22 ans, s'est investie dans la construction de baraques, au sein même de son quartier, les 450 logements, sis à Birkhadem. En trois mois, elle avait bâti 3 baraques, en investissant quelques dizaines de millions, dont une grande partie lui a été octroyée par sa maman. Mais une fois les baraques montées, la jeune fille les a mises en vente. Les clients étaient nombreux et tout le monde s'intéressaient à son offre, surtout avec un prix très intéressant, une baraque pour 30 à 40 millions de centimes. Des pères de famille, des jeunes personnes étaient parmi les clients intéressés. C'est le cas d'un jeune papa venu de Kouba pour rencontrer la fille tout en lui proposant 40 millions pour l'achat d'une baraque. Le «contrat» a été conclu entre les deux parties. Mais où est donc passée l'APC de Birkhadem ? Question posée par les habitants qui assistaient au «cirque» dans leur quartier, mais personne n'a osé intervenir, car seuls les responsables de l'APC sont autorisés à mettre fin à cette pratique illégale. Les jours passaient et la jeune fille a fait une fortune. En quelques mois, elle a même acquis un véhicule de luxe, une Polo venue tout droit de la maison. Les jours passaient et la jeune vendeuse de baraques a intensifié son investissement. Cette dernière serait entrée en contact avec des entrepreneurs, bien entendu dans des établissements luxueux, tels que les grands hôtels d'Alger. Un nouveau monde des affaires. Toutefois, les agissements de cette jeune fille de Birkhadem ont pris fin avec son arrestation, suite à une longue enquête menée par les services de sécurité. Ainsi, le cas de cette jeune fille se répète de plus en plus souvent. A Alger, elles sont nombreuses à s'investire dans les baraques, une sorte d'une nouvelle mode d' «import-export». Autrefois, les jeunes filles s'intéressaient à l'achat des baraques pour espérer un nouveau logement, offert par l'Etat dans le cadre de la lutte contre les habitations précaires. Mais, actuellement, la tendance a changé, on assiste beaucoup plus à un nouveau commerce : vente de baraques. Face aux démolitions des baraques, d'autres poussent comme des champignons Les responsables des APC, les walis et le ministre de l'Habitat ont, tant de fois, exprimé leur engagement et leur volonté à combattre les constructions illicites, bien entendu en les éradiquant suite à des opérations de relogement des ex-résidants des bidonvilles. Certes, il y a eu plusieurs opérations de relogement à l'occasion desquelles des milliers de familles «algéroises» avaient bénéficié d'appartements neufs. Toutefois, de nouveaux-arrivés ont saisi l'occasion en faisant remplacer les lieux «effacés» de la carte des "bidonvilles" par de nouvelles baraques. Le phénomène s'est étendu. La preuve, lors de notre petite tournée dans certaines communes algéroises, suite à l'invitation des citoyens, nous avons pu constater, sur place, cette situation. De nouvelles baraques ont été implantées à la place des anciennes, éradiquées pourtant par les bulldozers. On parle ici des cas existant à Birkhadem, notamment à «Pitou», quartier célèbre de cette commune. Puis, nous avons visité d'autres communes, telles que Béni Messous, Saoula et Bachedjerrah, là où des bidonvilles neufs ont poussé comme des champignons. Ils ont été bâtis récemment par des personnes inconnues, nous disent les habitants. Selon ces derniers, ces personnes ont investi leur argent pour construire les baraques et, par la suite, elles seront vendues à des prix allant de 300.000 jusqu'à 400.000 DA l'unité. Et qui sont ces gens ? La réponse est floue, car deux versions nous ont été livrées sur l'origine de ces personnes. Certains nous ont dit qu'il s'agit de gens riches, souvent des entrepreneurs qui ont eu l'idée d'installer des baraques pour les revendre ensuite. Alors que d'autres nous ont expliqué que des filles, très jeunes, ont investi leur argent pour construire ces baraques et les vendre par la suite pour faire fortune. Ce qui est sûr, entre les deux versions c'est qu'aujourd'hui, les baraques continuent malheureusement à être érigées malgré les efforts consentis par les pouvoirs publics pour tenter d'éradiquer une bonne fois pour toute cette «maladie» sociale. Et ce qui est sûr encore c'est que le profil des gens qui sont derrières la «relance» des baraques dans l'Algérois ont, bien évidemment, beaucoup d'argent. De l'argent «blanchi» dans les baraques. Alors où sont passés les élus dans toute cette histoire ? Question sans réponse.