Mardi dernier, et par une lettre adressée à M. le procureur général près la cour d'Oran, nous avons alerté l'opinion publique sur la dégradation inquiétante de l'état de santé de notre époux, ami et confrère Ahmed Benaoum qui, faut-il le rappeler, souffre d'hypertension artérielle sévère et a subi en juin 2002 un triple pontage coronarien. Hier encore, et alors qu'elle lui rendait sa visite hebdomadaire au parloir de la prison d'Oran, Mme Malika Benaoum constate avec effarement et tristesse le « délabrement » de l'état de santé de son époux. Ainsi, aucune amélioration n'est venue dissiper nos craintes. Pis, le maintien d'Ahmed Benaoum en incarcération lui fait encourir aujourd'hui des dangers certains. Face à cette situation, nous en appelons au sens du discernement et à l'humanisme des autorités judiciaires et pénitentiaires de la wilaya d'Oran afin qu'Ahmed Benaoum bénéficie des mesures prévues par la loi dans ce genre de situation et qu'il soit transféré en toute urgence dans des structures sanitaires appropriées. Nous faisons endosser la responsabilité, devant Dieu et l'histoire, de toute conséquence fâcheuse à toutes les autorités publiques concernées par les conditions d'incarcération d'Ahmed Benaoum. Mme Malika Benaoum Comité pour la libération d'Ahmed Benaoum Collectif des journaux Er Raï, Le Journal de l'Ouest et Détective