Les accidents de la circulation, qui sont de plus en plus nombreux sur nos routes, n'épargnent pas le milieu urbain. Certes, ils sont moins dramatiques, mais ils occasionnent tout de même des blessures physiques et morales en raison de l'indiscipline du conducteur et de son manque de civisme ; sinon, comment expliquer le cas des chauffeurs qui ne ralentissent même pas aux carrefours et ne respectent pas les passages protégés. Aussi, pour mettre fin à de pareils dépassements à Boufarik, les autorités locales ont réagi énergiquement par une série de mesures préventives. Les contrôles sont plus rigoureux et plus fermes ; les « sabots » sont utilisés dans les stationnements anarchiques gênant la circulation surtout dans les artères principales, et les permis sont retirés, lorsque les infractions s'y référant sont constatées. A l'intérieur du centre urbain, on a procédé à la mise en place de ralentisseurs, surtout devant les établissements scolaires à forte concentration piétonne. Ce ne sont plus des « dos d'âne » en bitume qui causent des dégâts aux véhicules, nous confiera un jeune conducteur, alors qu'un père de famille nous dira : « Maintenant, nos enfants traversent en toute quiétude, car les automobilistes sont obligés de ralentir. » Ces ralentisseurs, qui répondent aux normes autorisées, seront étendus à plusieurs endroits de la ville, apportant ainsi un soulagement aux citoyens.