Lors d'une sortie mercredi dernier sur le terrain, le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, a annoncé la prochaine fermeture de 12 établissements privés « pour non-respect des lois élémentaires régissant le secteur de l'éducation, à l'instar de l'adoption de la langue arabe tout au long du cursus de l'élève et la non-conformité de leurs constructions avec les normes en vigueur ». Parallèlement à cela, ajoute M. Benbouzid, une vingtaine d'autres établissements éducatifs privés seront agréés, estimant qu'il s'agit-là d'un « indice positif » qui témoigne de la volonté des parties concernées à répondre aux efforts louables visant à assurer un enseignement de qualité basé sur le respect des lois de la République, notamment dans le secteur de l'éducation en Algérie. Evoquant le problème de la violence à l'école, M. Benbouzid, a annoncé par ailleurs jeudi sur les ondes de la radio nationale que, pour cette année, il est fait obligation à tous les établissements scolaires d'avoir une organisation de parents d'élèves. « Cette organisation de parents d'élèves doit faire partie de l'organisation de l'établissement, de la famille éducative pour qu'elle soit co-gestionnaire administrative et pédagogique et nous servir, par conséquent, à contrer la violence scolaire », a-t-il souligné. Au sujet de l'encadrement, M. Benbouzid s'est vanté de la compétence de l'enseignant algérien, regrettant cependant son manque de formation académique. « 65% des enseignants dans le primaire n'étaient pas titulaires du bac. Ils ont été recrutés dans des circonstances particulières », a-t-il indiqué, précisant que 130 000 d'entre eux suivent actuellement des cours du soir, dans le cadre du programme de formation mis sur pied en leur faveur.