Les habitants de la cité Laïd, à El Eulma, se plaignent de la situation catastrophique dans laquelle se trouve leur quartier, surtout par temps pluvieux. Cet état de choses, qui suscite la colère des populations, ne touche pas uniquement les cités, mais aussi les habitations ; c'est en bottes de caoutchouc qu'on traverse la rue. Il faut dire que les travaux de rénovation du réseau d'AEP sont à l'origine de ces désagréments. D'un autre côté, les habitants de la cité des Abattoirs et ceux de Harrat Boussaha, qui attendent d'être recasés, continuent à patauger dans les taudis. L'on n'omettra pas de signaler que des occupants de cette dernière cité ont été relogés il y a plus de 3 années, mais l'opération n'a pas touché tout le monde ; certains ont été, pour on ne sait quelle raison, oubliés. Selon leurs dires, mine de rien, ces « oubliés » occupent les lieux depuis 1963.