C'est dans une tension assez tendue que s'est tenue l'AG élective de la Fédération algérienne de judo, samedi dernier, dans la salle de conférences du COA. Le quorum était largement atteint avec 87 votants. Un fait à relever – contraire à la note méthodologique relative au renouvellement des instances sportives – le dépouillement s'est fait d'abord pour le bureau puis pour le président. Ainsi, sur une liste de 12 candidats de l'assemblée générale, 7 ont été élus. Du côté des désignés du MJS, sur 7 candidats, 3 ont réussi à passer le cap. Quant au poste de président, il est revenu à Bendjemaâ Ali, au détriment de son concurrent, Debiane Abdelkrim. Le troisième postulant à ce poste, Bouhadou Mohamed, entraîneur de Soraya Haddad, a été écarté de la course par le MJS. A ce propos, Bouhadou, qui avait piqué une crise, se sentant sous l'effet d'une « hogra » caractérisée, nous a montré une correspondance émanant du directeur des sports du MJS relative à son recours. M. Bouhadou était formel, il n'a jamais fait de recours. Enfin, nous saurons que la totalité des athlètes de l'EN de judo, dont Amar Benyakhlaf et Soraya Haddad, tous deux médaillés des récents JO, solidaires avec Bouhadou, ont déclaré déposer leur démission et ne pas aller au tournoi international de Paris. Affaire à suivre.