Pour rappel, les localités de Darchioukh et Mliliha, à 50 km du chef-lieu de wilaya, ont connu récemment, durant deux jours successifs, de pénibles et bruyants moments de désordre social marqués par des attroupements séditieux et un blocage des institutions publiques (la daïra et les deux APC). Mais, depuis hier, alors que les renforts antiémeute des forces de sécurité combinées (police et gendarmerie), dépêchés aussitôt l'effroi créé, sont retournés au bercail, la quiétude a repris ses droits dans les deux localités, grâce à un travail en profondeur des notables de la région. Même si d'aucuns avancent qu'il ne s'agit là que d'une période d'accalmie, qui maintiendrait les deux communes dans une condition de précarité. Notamment, s'agissant de Mliliha où une insidieuse clameur persistante autorise à conjecturer des conséquences ! En définitive, la population des deux agglomérations s'est repliée et le service public a repris normalement. Le chef de daïra de Dar Chioukh, pour avoir été la cible la plus vulnérable d'un certain « groupe d'intérêt », qui aurait commandité, dans le sillage de ce mouvement de masse, une tentative de discrédit porté contre lui, a finalement reçu, pour son sang-froid et son doigté lors des pourparlers avec les protestataires, un satisfecit de ces mêmes notables, selon leur chef de file et président de l'association des parents d'élèves de la wilaya, Hadj Belgacem Amraoui.