Après huit ans de galère, la livraison des logements, pourtant achevés , est renvoyée aux calendes grecques. Les bénéficiaires « en sursis » attendent toujours une intervention du wali pour voir le bout du tunnel. Les 600 salariés souscripteurs du programme du FNPOS, lancé en 2000, montent une nouvelle fois au créneau pour interpeller les autorités locales, qui viennent cependant de se pencher sur l'épineux problème de Diar En-Nakhla, en cours de démolition par une société spécialisée. L'on apprend que les dossiers des 14 familles récalcitrantes-ayant exigé plus d'appartements eu égard à l'importance du nombre de leurs membres- lesquelles n'ont pas voulu quitter leurs demeures, sont pris en charge par la commission mise sur pied pour les étudier au cas par cas. Certains de ces souscripteurs se sont rassemblés devant le siège de la wilaya pour en savoir plus à ce sujet. Profitant de l'opportunité, le wali a déclaré : « Le recasement des habitants de Diar En-Nakhla, qui entre dans le cadre de la lutte contre l'habitat précaire, programme initié par le président de la République, est une opération parallèle au logement socio-locatif dont un premier quota de 500 unités sera attribué avant la fin du mois de mars de l'année en cours. Une opération d'envergure concernant plus de 200 familles qui vivotent dans la précarité à El Eulma sera lancée dans les prochains jours. C'est pour vous dire que le volet de l'habitat précaire est l'une de nos priorités. Sachez que plus de 3 000 logements du même type sont lancés à travers les quatre coins de la wilaya ». Pour en revenir au chapitre FNPOS, les demandeurs, ne pouvant attendre encore plus de 8 ans, sollicitent l'arbitrage et l'intervention du wali pour qu'il mette un terme à un calvaire qui perdure. « Notre patience, qui dure depuis plus de 8 ans, a des limites. Dire que nos logements, achevés et livrés aux aléas du temps, attendent une utopique livraison, renvoyée aux calendes grecques par des bureaucrates qui ne s'offusquent pas, sachant qu'ils sont non seulement au chaud mais également choyés en matière d'habitation », diront de nombreux citoyens, qui se sont une nouvelle fois (voir El Watan du 16 novembre2008 édition n°5483) rapprochés de nos bureaux. « Nous ne pouvons plus supporter ce cauchemar qui s'éternise. Une fois encore, nous sollicitons l'intervention du wali pour qu'il mette fin à nos souffrances qui s'apparentent à une terrible torture morale qui n'en finit plus », enchaînent des souscripteurs déprimés, qui vont, on l'espère, voir le bout du tunnel prochainement. « Le volet FNPOS qui empoisonne la vie de mes concitoyens n'est pas occulté. Contacté par nos soins, le PDG du fonds s'est engagé à régler ce problème dans les plus brefs délais », a déclaré hier matin le wali en marge de la visite de Amar Ghoul, ministre des Travaux publics, qui était, par ailleurs, satisfait du taux d'avancement de la section de l'autoroute Est-ouest.