Trois jours après, l'affaire de l'intoxication collective survenue à la cité universitaire pour filles Mohamed-Seddik Benyahia, de la ville d'El Khroub, continue d'alimenter les discussions. Hier, les soupçons qui tournaient autour du plat servi lors du déjeuner de samedi dernier ont été confirmés. L'on apprend de sources bien informées que la crème pâtissière est à l'origine de cette intoxication, après les résultats des premières analyses effectuées par le laboratoire des services d'hygiène. Cette crème garnissait la pâtisserie servie en guise de dessert, après le plat consommé par les résidentes de la cité, consistant en pois chiches, œufs et salade. Les services de la police ont ouvert une enquête pour l'identification des fournisseurs de la pâtisserie, parallèlement aux services de la direction de la santé qui mènent une enquête épidémiologique. Même si la situation s'est stabilisée à la cité Benyahia, plusieurs cas ne cessent d'être signalés, portant à 400 le nombre total des victimes, au moment où les 12 étudiantes, gardées en observation à l'hôpital Mohamed Boudiaf d'El Khroub ont rejoint la cité. Cette affaire d'intoxication collective à la crème pâtissière est la seconde du genre après celle enregistrée le 2 février dernier à la cité universitaire pour filles, Nahas Nabil, où l'on a enregistré également 400 cas dont 7 concernant des étudiantes. Ces dernières ont été gardées sous observation au service des maladies infectieuses du CHU de Constantine.