L'avocat général près la cour d'Oran a requis dix années de réclusion criminelle pour deux individus dénommés K. Fethi et B. Houari qui ont comparu hier devant le tribunal criminel pour agression, vol qualifié suivi d'attentat à la pudeur. Les mis en cause ont été arrêtés par les forces de sécurité quelques jours après leur forfait après avoir été reconnus formellement sur photo par la victime et son fiancé. Ces derniers, qui étaient à bord de leur véhicule en ce jour du 21 juillet 2008, accompagnés de la mère du fiancé, ont été forcés de s'arrêter à l'entrée ouest de la ville d'Oran alors qu'ils venaient des Andalouses par la corniche supérieure. A leur descente du véhicule, ils furent malmenés et molestés par leurs assaillants cagoulés. Et sous la menace d'épée et de couteau à cran d'arrêt, la fille a cédé à leur tentation bestiale. Les agresseurs se sont ensuite emparés des portables, bijoux et argent de leurs victimes. La mère du fiancé fut à son tour délestée d'une « msibaate » (sept bracelets en or massif.). Durant toutes les étapes de l'enquête, les prévenus ont nié leurs méfaits arguant du fait que l'une des victimes (l'homme) « leur avait monté un coup, selon lequel un des accusés l'avait traduit en justice dans les années quatre-vingt-dix » (sic). Les avocats de la défense ont tenté de disculper leurs mandants en s'appuyant sur le contenu du certificat médical qui ne fait à aucun moment état de sévices sexuels.