Etant l'une des importantes filiales de l'ENCC, entreprise ayant été, durant les années 70, l'un des fleurons de notre industrie, CHAUDRAL de Relizane est, depuis sa naissance, confrontée à un épineux problème de gestion. En effet, elle est la seule unité à être gérée à distance puisque son directeur a élu domicile Oran, soit à 130 km, pour installer son administration précise-t-on. Cet état de fait n'a pas tardé à générer un dysfonctionnement manifeste au sein de l'unité de production qui a vu son chiffre d'affaires annuel chuter de 50% de 2004 à 2007, en plus du remplacement d'une trentaine d'employés partis en retraite, alors qu'on recrute au niveau du siège à Oran, affirment les syndicalistes qui n'omettent pas d'affirmer que ces carences ont occasionné à l'entreprise des pertes énormes caractérisées par des résiliations de contrats avec des clients potentiels dont, entre autres, ONEX de Tedjelabine, ONEX de Méliana, au moment où SOMIZ et NAFTEC s'apprêtent elles aussi à leur emboîter le pas. Ces défaillances de non-respect des délais ont abouti à un manque à gagner de l'ordre de plus de 300 MDA avec en sus des pénalités de payement dues aux mauvaises préparations des dossiers, conclut-on. Qualifiant cette gestion de « sinueuse », les syndicalistes se disent inquiets de l'avenir de leur unité, car le marasme qui la ronge depuis le transfert de sa direction à Oran a fini par créer des blocages au niveau des CNAS, CAAR et la CAAT.