C'est le cas notamment des habitants de la place Ahmed Chicha et des rues adjaçantes qui, dans une lettre adressée récemment au directeur de l'agence de l'Algérienne des eaux (ADE) de Chéraga, n'ont pas manqué de soulever le problème tout en faisant savoir que cette situation «n'est pas nouvelle et que malgré nos multiples protestations, cela fait plusieurs années que nous endurons ce calvaire». Les protestataires constatent qu'il y a «une distribution inégale de l'eau potable à travers les différents quartiers de la ville» et demandent, de ce fait, aux responsables de l'ADE de «prendre les dispositions nécessaires afin de régler définitivement ce problème qui n'a trop duré». Dans d'autres quartiers avoisinants, c'est le même son de cloche. Les robinets sont à sec qui depuis une semaine, qui depuis 10 jours et les habitants craignent l'apparition de maladies et d'épidémies pouvant être favorisées par cet état de fait. «Nous ignorons les véritables raisons de ces coupures à répétition, même si à chaque fois on nous invoque les sempiternelles pannes au niveau de la station de pompage de Mazafran», affirment nos interlocuteurs avant de rétorquer que ces arguments «ne tiennent pas la route», dans la mesure où, soulignent-ils, certains quartiers sont «injustement pénalisés». Pour en savoir davantage sur ce problème qui a défrayé la chronique ces derniers temps à Chéraga, nous nous sommes dirigés vers l'agence ADE de la ville mais contre toute attente, son directeur s'est refusé à toute déclaration sous prétexte qu'il aurait reçu des instructions à ce sujet de la part de ses responsables hiérarchiques, laissant ainsi des milliers d'abonnés sur leur faim, plutôt sur leur soif !