Il s'agit d'enseignants diplômés des écoles supérieures de l'enseignement qui occupaient des postes de vacataires dans les cycles moyen et primaire (certains d'entre eux en poste depuis 1999), dans la wilaya d'Oran, intégrés dans la catégorie 13/2. Les enseignants contestataires, des licenciés pour la majorité, dénoncent les conditions de leur permanisation décidées au cours de l'année 2002-2003 en signalant que des décrets exécutifs stipulent clairement que les licenciés devraient logiquement bénéficier de la catégorie 14/3. Ils s'interrogent sur les critères pris en considération par la direction de l'éducation pour leur intégration en soulignant que «le problème ne se pose que dans la wilaya d'Oran.» Leurs représentants attestent, en effet, que les enseignants des autres wilayas du pays, diplômés des écoles supérieures de l'enseignement, ont été intégrés dans la catégorie 14/3. Selon nos interlocuteurs, une requête a été transmise au ministère de tutelle, au cours de l'année scolaire précédente, dans laquelle les enseignants réclament leur régularisation, mais aucune décision concrète n'a été prise à ce jour. Des réunions sans suite Des réunions ont également regroupé les représentants de ces enseignants et les responsables de la direction de l'éducation d'Oran. A l'issue de celles-ci, les responsables en question se sont engagés à prendre les mesures qui s'imposent et à intégrer les intéressés dans la catégorie 14/3. «Cependant, aucune décision n'a sanctionné ces réunions et les enseignants se retrouvent toujours au même point de départ», affirment-ils. Une dernière séance de travail avec les responsables de l'éducation a été programmée en principe pour hier. Les concernés envisagent de débrayer si leurs revendications ne sont pas satisfaites.