Commission intergouvernementale mixte algéro-russe: signature de 9 accords et mémorandums d'entente dans plusieurs domaines    Le ministre de la Santé se réunit avec le SNMGSP    Tébessa: Le rôle des jeunes dans le développement des régions frontalières souligné    Constantine: Plus de 400 tonnes d'aides humanitaires collectées pour le peuple palestinien à Ghaza    Championnat arabe de la course d'orientation: Alger abrite la 1e édition du 1er au 5 février    Football: Ahmed Kharchi seul candidat à la présidence de la LNFA    Foot/Ligue 1 Mobilis: Djezzy signe une convention de sponsoring avec l'US Biskra    Algérie/Mauritanie: Sonatrach signe un mémorandum d'entente avec la SMH pour le renforcement de la coopération énergétique    ONPO: le coût du Hadj fixé cette année à 840.000,00 DA    Agrément à la nomination de la nouvelle ambassadeure d'Algérie à Oslo    Les employés de l'UNRWA quittent leurs bureaux à El-Qods occupée en vertu d'une loi sioniste    La coopération bilatérale au centre des entretiens de Arkab avec le vice-ministre russe de l'Energie    Le Maroc empêche la visite de parlementaires basques au Sahara occidental    Pluies orageuses attendues sur des wilayas de l'Ouest à partir de jeudi soir    Des milliers de déplacés au Darfour-nord en raison d'une escalade des attaques des FSR    « L'appel à l'expulsion des Ghazaouis est une tentative désespérée et injuste »    «Le recensement vise à atteindre plusieurs objectifs politiques stratégiques»    Les moyens de renforcer l'efficacité énergétique examinés    Signature d'un protocole de coopération en matière de formation policière    Fédération tunisienne de football : Moez Nasri élu nouveau président    Le sélectionneur algérien plus objectif dans ses analyses    Débâcle des Verts au Mondial de hand : Les pouvoirs publics interviennent    Le Général d'Armée Saïd Chanegriha reçoit le SG adjoint délégué pour les affaires politiques et la politique sécuritaire de l'Otan    «Nous sommes maîtres chez nous !»    Poutine était prêt à rencontrer Zelenski au printemps 2022    Saisie de 1.700 kg de kif traité et 441 comprimés de Prégabaline 300 mg    A Monsieur le président de la République    A Monsieur le président de la République    Sansal, le Cercle algérianiste et le plan de partition de l'Algérie    Une commune en plein chantier    Arrivée à Skikda, la troisième halte    Tizi-Ouzou: la caravane Jeunesse et Mémoire nationale sur les traces des "novembristes"    Le président de la République reçoit le vice Premier ministre russe    Développement et modernisation de la capitale: une séance de travail consacrée au Plan blanc    Ouverture des candidatures pour la 3e édition du prix "Cadets de la Culture"    Elaborer une stratégie nationale aux contours clairs        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



AMENDEMENTS DU CODE DE LA FAMILLE
Publié dans El Watan le 10 - 10 - 2004

A tour de rôle, les porte-parole des partis ont rappelé leurs positions respectives à propos de ces amendements qui continuent de soulever l'ire des islamistes. «Nous nous opposons à ces amendements qui sont contraires à la charia et qui sont par conséquent contraires à l'article 2 de la Constitution», a déclaré Mme Lachhab d'El Islah de Djaballah. Elle a focalisé son intervention sur la suppression du tutorat qui constitue, selon elle, une atteinte à la charia et à l'islam. «Par cet amendement, on supprime le droit au tuteur d'autoriser sa fille à contracter mariage et nous refusons cet état de fait. Ce n'est pas à une commission de décider de l'avenir des Algériens, mais au peuple algérien de décider», a t-elle signalé avant de réitérer la proposition de son parti, à savoir le recours au référendum.
Elle a également contesté l'amendement relatif au droit au logement ainsi que la garde des enfants qui revient en premier lieu à la maman. Des déclarations qui ont soulevé l'indignation au sein de l'assistance composée principalement des représentants de la société civile, des associations, des partis, etc. Pour la juriste, Nadia Aït Zaï, les amendements proposés par le gouvernement ne sont qu'une reformulation des concepts de la jurisprudence de la Cour suprême. Elle considère que ces amendements ont des avantages et des inconvénients. Revenant sur tous les articles amendés, l'avocate a estimé que «la femme algérienne est enfin reconnue en tant que citoyenne et elle n'est plus un objet de droit, mais un sujet de droit. Ces dispositions sont importantes, mais elles ne sont pas aussi révolutionnaires et elles ne remettent pas en cause le droit musulman. L'ijtihad aurait pu être plus audacieux», a souligné Nadia Aït Zaï. La présidente de la commission des femmes travailleuses, Soumia Salhi, n'y est pas allé avec le dos de la cuillère. Elle a signalé que «ces amendements peuvent apporter des changements à la situation des femmes algériennes, mais nous continuons à exiger l'abrogation du code de la famille qui sera remplacé par les lois civiles et égalitaires. La société algérienne a beaucoup changé et nous devons nous adapter à ces changements», a-t-elle indiqué. Et de déplorer que le recours à la charia a toujours été évoqué lorsqu'il s'agit de la femme. Défendant le projet de loi présenté par le gouvernement, Nouria Hafsi du RND a déclaré, pour sa part, que «ces timides amendements proposent une lecture moderne de la charia. Les droits de la femme sont enfin reconnus par la loi». Les représentants du RCD et du PT sont restés catégoriques, à savoir l'abrogation pure et simple du code de la famille. Considérant que ce texte de loi est anticonstitutionnel, Mme Chahrazed Koreich du RCD a rappelé que son parti a toujours revendiqué des lois égalitaires à la place de ce texte «infâme». «Il est en inadéquation avec les conventions internationales. Ce code est sexiste et discriminatoire vis-à-vis de plus de la moitié des Algériens et nous exigeons l'égalité entre les hommes et les femmes», a-t-elle signifié. Les représentantes des associations féminines, intervenues lors du débat marqué par des prises de bec, n'ont pas rejeté ces amendements, mais elles n'ont pas manqué de réitérer leur revendication qui reste l'abrogation du code de la famille. La juriste Benbraham, qui s'est engagée avec le MSP pour la récolte d'un million et demi de signatures contre ces amendements, s'est farouchement attaquée à l'intervenante Nadia Aït Zaï a propos de son interprétation de la suppression du tutorat. Une lecture qu'elle rejette aux plans juridique et traditionnel. Elle n'a pas manqué de faire référence au code civil français qui énonce que le mariage ne peut être conclu sans le consentement du père et de la mère.

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.