25 d'une centaine de souscripteurs ont reçu leurs clefs, mercredi, des mains de monsieur Tayeb Louh, ministre de l'Emploi en visite à Tiaret. La cérémonie, qu'on voulait grandeur nature par les responsables de la direction régionale de Chlef, n'a pas eu l'effet escompté pour certains souscripteurs qui attendaient depuis des lustres un logement dans leur ville natale mais qui leur a été attribué dans une autre commune, loin de chez eux. Des logements FNPOS (Fonds national de péréquation des oeuvres sociales) qui ont défrayé la chronique locale. Inaugurées par le président de la République en 2004, ces unités, déjà décrépies et qui commencent à suinter de partout, notamment pour celles situées au dernier étage, ont fait couler beaucoup d'encre mais aussi des larmes, comme cette dame qui s'est totalement effondrée sous le regard compatissant du ministre et des autorités locales. « C'est injuste, n'a-t-elle cessé de ressasser au DG de ce fonds ». Beaucoup de ceux qui ont pris possession des lieux n'en croyaient pas leurs yeux, car l'attente aura été longue. Certains sont déjà au seuil de la retraite. D'autres mécontents prennent leur mal en patience au moment où le DG du FNPOS parle de « traitement au cas par cas des recours introduits ». Pour rappel, il n'y eut que 286 sur les 600 unités programmées à être achevées. La demande semble décroître au vu des lenteurs mises dans l'exécution de ce programme. Tiaret aura été la 13e wilaya à voir certains de ses postulants prendre possession des lieux.