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Ce qu'en pensent les partis
Publié dans El Watan le 07 - 11 - 2004


M. Boumechra (MSP)
«Nous la soutenons, particulièrement si l'amnistie aboutit au règlement de la crise multidimensionnelle que connaît l'Algérie. Nous appelons à ce que les victimes du terrorisme ne soient pas lésées par cette amnistie. Nous considérons que l'amnistie n'est pas un acte juridique, mais un acte politique et, de ce fait, la classe politique doit s'inscrire en droite ligne des objectifs arrêtés par l'amnistie générale. L'amnistie est une suite logique des dispositifs qu'a entrepris l'Algérie depuis 1996 avec la loi sur la rahma, laquelle a été renforcée avec la venue du président Bouteflika par la loi sur la concorde civile et puis par la suite par la concorde nationale.»
Amara Benyounès (UDR)
«On ne peut pas donner de position actuellement sur cette question tant qu'on ne connaît pas ce que cette amnistie recouvre, les personnes touchées et les délits concernés. Une fois cela clairement posé et expliqué par le président de la République, on se prononcera dans ce cadre.»
Karim Tabou (FFS)
«Comment peut-on parler d'une amnistie générale en l'absence de libertés individuelles et collectives ? Encore une monstruosité politique destinée à organiser le silence et l'impunité sur les souffrances du peuple algérien. La véritable réconciliation doit se faire entre l'Etat et le peuple. Elle passe par la restitution des droits politiques, économiques, sociaux et culturels aux citoyens. Une telle réconciliation passe nécessairement par la libération du champ politique et le respect des droits de l'homme. Une réconciliation véritable doit être le couronnement d'un large débat au sein de la société et des partis politiques dans un cadre démocratique. Dans un Etat de droit, une telle démarche obéit naturellement aux impératifs de vérité et de justice. Le référendum dans un Etat incapable de s'interdire de recourir à la force et à la manipulation est une supercherie visant à institutionnaliser l'impunité par des voies électives. En définitive, cette démarche vise à absoudre les commanditaires et les responsables des crimes politiques et économiques commis contre les richesses et l'intégrité du peuple algérien. Au FFS, nous considérons que la paix politique, celle des cœurs et des esprits, a droit de cité dans le pays que si la politique est restituée à la société et si elle s'exerce dans un cadre moral et selon les règles transparentes respectées de tous.»
M. Arfoutni (PT)
«Une orientation pareille est intéressante si elle va dans le sens du règlement des problèmes réels des Algériens. Il faut qu'il y ait des mesures et des décisions à prendre pour le règlement des questions fondamentales, notamment celles des disparus, des revendications sociales, de la préservation des entreprises publiques et la question de tamazight pour laquelle il faut un budget pour son développement. De même, pour ce qui est du code de la famille qu'il faut abroger, si l'on veut véritablement aller vers la paix. En résumé, il faut une volonté politique pour des mesures et des décisions à la hauteur du règlement de la situation actuelle qui est cruciale.»
M. Khendek (RCD)
«On ne peut parler aujourd'hui d'amnistie générale, alors que les plaies sont encore profondes.
On ne peut parler d'amnistie sans préparer une assise éthique et sociale. On ne peut parler d'amnistie générale sans donner la parole, plus particulièrement aux familles des disparus, à la société civile et aux partis politiques. Et on ne peut parler de référendum sérieux dans ce sens, connaissant très bien la gestion des scrutins en Algérie qui est basée sur la fraude. Et puis parler d'amnistie un 1er Novembre, alors que ce moment devrait être le moment de déclarations allant dans le sens de plus d'ouverture politique, de libertés et de libertés syndicales.»


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