La violence en milieu scolaire est un phénomène grave qui a pris, ces dernières années, des proportions alarmantes. Des élèves, leurs parents et des enseignants se plaignent de cette situation dangereuse. Une conférence nationale sur le sujet sera organisée incessamment par le ministère de l'Education nationale, à laquelle prendront part des experts et des pédagogues. Vu la gravité du problème, une commission chargée d'élaborer des propositions a été installée par le département de Benbouzid. Des propositions seront soumises prochainement, pour étude et approbation, au Conseil des ministres. « La violence dans nos établissements scolaires existe bel et bien et l'Etat va mettre tous les moyens pour combattre ce phénomène et pourquoi pas l'éradiquer complètement », a souligné, hier, le ministre de l'Education nationale en marge de la réunion qui l'a regroupé avec les directeurs de l'éducation des 48 wilayas consacrée à l'évaluation de l'état d'avancement des programmes. Sur ce sujet, le conférencier s'est réjoui de constater qu'à l'exception de quelques wilayas, les autres n'enregistrent aucun retard dans le suivi des cours. Les régions qui ont deux à trois cours de retard sont entre autres Laghouat, Batna, Tamanrasset, Illizi, Souk Ahras, Aïn Defla, Naâma et Ghardaïa. M. Benbouzid a rassuré les candidats au baccalauréat de la session de juin 2009 et leurs parents que les dispositions contenues dans l'arrêté ministériel du 21 janvier 2008 relatif aux épreuves n'ont fait l'objet d'aucun changement cette année. Il est question de deux sujets au choix qui seront proposés aux candidats dans chaque matière et dans chaque filière. Une demi-heure supplémentaire sera accordée à chaque postulant en sus du temps réglementaire de chaque épreuve. Le ministre a fait remarquer que les sujets que comportera l'examen du baccalauréat de la session 2009 seront conformes aux contenus effectivement dispensés au niveau national. Aux enseignants contractuels qui envisagent de recourir à la grève de la faim, M. Benbouzid a lancé un avertissement : s'ils ne passent pas le concours, ils ne seront pas réintégrés et ne bénéficieront pas d'un poste budgétaire.