La requalification urbaine et ses insuffisances Sans conteste, au cours de ces deux dernières années, les communes de la wilaya d'Oum El Bouaghi, et notamment les plus grandes, ont bénéficié d'opérations, appelées dans le jargon du secteur de l'urbanisme « requalification ». De 2006 à 2008, pas moins de 12 communes ont vu l'amélioration de leurs voiries, trottoirs, éclairage public et espaces verts. Il reste, néanmoins, que de nombreux quartiers, tant à Oum El Bouaghi qu'à Aïn Béïda, souffrent de certaines lacunes : absence de goudronnage des rues, inexistence de bacs à ordures... La cité Soummam (ex-Faletti) à Aïn Béïda ne paie pas de mine : les rues sont défoncées et les trottoirs absents ou mal entretenus. Quand il pleut, les habitants en souffrent. Partout coulent des rigoles, partout s'installe la gadoue. En été, le moindre souffle de vent charrie poussière, sachets en nylon et moult objets.Ceci dit, la responsabilité du citoyen quant à la préservation de l'environnement et la propreté des lieux est entière. Des projets non réalisés Certes, la wilaya dispose de maints lieux recelant des vestiges archéologiques et des sites aptes à recevoir des projets touristiques, comme ceux inscrits dans le programme des Hauts-Plateaux, mais jusqu'à présent, l'engouement pour ce secteur ne s'est pas manifesté. La concrétisation de tous les projets, comme la réalisation d'une zone d'expansion touristique (Meskiana), la conception et l'équipement d'un centre d'information et d'orientation, l'étude et le classement en zone touristique seront prompts à développer le tourisme dans une région qui ne manque pas de sites archéologiques, à l'image de ceux de Sigus, Ksar Sbahi ou Dhalaâ. Les investisseurs privés sont appelés à promouvoir le secteur, notamment en réalisant des hôtels, cafétérias, piscines et autres lieux de distraction, là où c'est nécessaire.