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Les élus locaux français critiquent la position officielle de leur pays
Une forte délégation visite le camp de réfugiés sahraouis d'El Ayoun
Publié dans El Watan le 01 - 03 - 2009

Les élus locaux français se démarquent de la position officielle de leur pays par rapport à la question du Sahara occidental. Ils la jugent (la position) « très frileuse et partiale ». « La position française n'est pas courageuse et le gouvernement français ne s'engage pas suffisamment pour participer à la résolution de ce conflit.
El Ayoun : De notre envoyé spécial
Nous ne sommes pas d'accord avec la position officielle et nous sommes ici pour faire bouger les choses », affirme Adjar Oueslati, élue à la municipalité de Vitry-sur-Seine (France). Cette jeune fille de 22 ans fait partie d'une forte délégation (150 membres) des élus locaux français issus de l'immigration qui s'est rendue, hier, dans le camp des réfugiés sahraouis d'El Ayoun (près de Tindouf). Venue ici pour la première fois, comme la majorité de ses collègues élus, cette Franco-Maghrébine (d'un père tunisien et d'une mère algérienne) se dit d'abord émerveillée par le courage, la résistance et l'hospitalité de ce peuple. « Je suis vraiment impressionnée par ce peuple et notamment par son émancipation. Même s'ils vivent dans des conditions précaires et provisoires, les gens sont heureux et très généreux », témoigne-t-elle. La présence des élus français dans les camps de réfugiés sahraouis a pour objectif, dit-elle, de montrer leur solidarité avec les Sahraouis et connaître davantage leur cause. « Il n'y a pas une meilleure manière de prendre conscience de ce problème que de voir la situation des réfugiés de ses propres yeux. Après constatation, je pense que la communauté internationale doit se réveiller pour redonner à ce peuple son droit légitime », soutient-elle. Nadia Hamoudi, 33 ans, adjointe au maire à la municipalité de Tours (nord-ouest de Paris), abonde, elle aussi, dans le même sens. Cette jeune d'origine algérienne pense que la position française est très frileuse et que les Français n'ont pas suffisamment d'informations sur la question sahraouie. « J'avais besoin de venir ici pour voir de mes propres yeux la situation dans laquelle vivent les réfugiés sahraouis. Car nous manquons d'informations sur le sujet et la presse française ne s'intéresse pas beaucoup à cette question », ajoute-elle.
Timor oriental-Polisario : même histoire
Maintenant qu'elle a pris conscience des souffrances de ce peuple, Nadia Hamoudi affirme que « son rôle à présent est de sensibiliser l'opinion publique française et la classe politique locale ». « Nous allons relayer l'information et faire connaître la question sahraouie en France », assure-t-elle. Le plus étonnant chez quelques-uns de ces élus est qu'ils ignorent presque tout de ce conflit. C'est le cas de Omouri Saïd, élu à la commune de Vitry-sur-Seine. « Nous n'avons pas suffisamment d'informations sur cette cause. J'espère qu'à notre départ d'ici, nous aurons compris très bien cette question », lance-t-il. En tout cas, la présence de cette délégation ici à El Ayoun témoigne de la solidarité des politiques français de base avec la cause du Sahara occidental. Ce qui l'Elysée n'a pas exprimé depuis longtemps. Non seulement, il ne l'a pas exprimé, mais il défend la partie marocaine.
Alors que l'ONU tente d'appliquer les résolutions du Conseil de sécurité en organisant un référendum sur l'autodétermination, le gouvernement français s'illustre par son soutien au plan marocain sur « l'autonomie du Sahara occidental ». En plus d'avoir visité l'école primaire et le centre sanitaire d'El Ayoun, la délégation française a assisté au défilé organisé à la place publique du camp. Un défilé auquel a assisté, en plus du président de la RASD, Mohamed Abdelaziz, le vice-Premier ministre du Timor oriental, José Luis Guterres. Cette ancienne colonie portugaise a une histoire similaire avec le Sahara occidental. Libéré en 1975 des mains des Portugais, le Timor oriental a été envahi par son voisin l'Indonésie. Il a fallu à ce pays plusieurs années de lutte pour obtenir son indépendance, en 2002, suite à un référendum. C'est cette expérience qu'a tenu à expliquer José Luis Guterres dans une allocution prononcée devant des centaines de Sahraouis.


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