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Algeria de « miel et de braise »
Publié dans El Watan le 02 - 03 - 2009

Catherine Gendrin, conteuse et auteure de jeunesse française, nous replonge dans les années sombres de l'Algérie des années 1990. Larmes et désespoirs rythment le monologue…
C'est au Aire Falguière, petite salle de théâtre exiguë, dans le 15e arrondissement de Paris, que Catherine Gendrin remonte le temps d'une Algérie marquée à jamais par plusieurs années de terrorisme et de barbarie intégristes. Après avoir sillonné le pays, d'Oran à Aïn Sefra, de Saïda à Béchar en passant par d'autres localités, cette conteuse, au verbe lourd et bien enrobé, est rentrée en France avec une histoire faite « de braise et de miel ». Une chronique d'une Algérie qui n'en finit pas de se morfondre dans ses contradictions ni de se perdre dans ses excès et ses démons. En somme, une histoire en clair-obscur. Claire, à l'image de la petite Zineb qui cultivait des rêves fous, comme aller à l'école et devenir institutrice pour inculquer le savoir et la connaissance. Claire aussi pour Fazia qui, dans un petit village proche d'Oran, Cristel, a failli connaître l'amour fou avec un beau pêcheur andalou, avec comme décor un splendide coucher de soleil.
Il y a aussi le conte de cette princesse du désert, qui à coup de malice et d'intelligence, a fini par repousser les soldats d'un roi ennemi qui cherchait à assiéger son trône pour s'accaparer de ses richesses. Des histoires de ce genre, la pièce de Catherine Gendrin en regorge. Et Catherine Gendrin a le don de les raconter en alternant douceur et violence, lumière et ombre. Pour s'imprégner de la réalité, la conteuse a sillonné l'Algérie pendant deux ans, écouté les gens parler, pris quelques notes et enregistré des bouts de conversations. Mais Catherine Gendrin a mis aussi le doigt sur une période sombre de l'histoire de l'Algérie. Une page entachée du sang du terrorisme et marquée par la violence et les déchirures.
D'ailleurs, pour garder l'authenticité de la douleur et de l'émoi, c'est Abdelhak Abdeslam, guide et journaliste qui, avec sa voix rauque et combien triste, donne régulièrement des informations du pays. Se succèdent ainsi les malheurs et les mauvaises nouvelles : assassinat d'un des piliers du théâtre algérien Abdelkader Alloula, journalistes abattus, médecins, avocats, femmes et enfants, tous ceux qui luttent pour une l'Algérie meilleure et une démocratie majeure tombent les uns après les autres sous les balles traîtresses des ennemis du beau et de la lumière. Sont mises aussi en évidence les relations tumultueuses entre Alger et Paris qui accueillait les terroristes, au moment où des démocrates peinaient à trouver refuge sur une terre sûre et des familles se faisaient décimer du plus âgé au petit bébé naissant. Une période noire que Catherine Gendrin ressuscite avec une extraordinaire force et présence et un travail de lumière de qualité. En réalité, ceux qui ont vécu les années sombres algériennes quittent la salle la tête bouleversée et le cœur serré. En écrivant cette pièce, la conteuse a réalisé un coup de maître.


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