Pour la seconde journée consécutive, plus de trois cents étudiants du département de pharmacie ont fermé, hier, l'accès au campus Chihani Bachir, sis à la cité Emir Abdelkader. Les manifestants protestent contre les mauvaises conditions pédagogiques, l'absence des équipements nécessaires et surtout l'insécurité qui règne dans les lieux. Les étudiants sont déterminés à poursuivre leur mouvement jusqu'à ce que l'administration accepte de dialoguer avec leurs représentants affiliés au sein de l'union générale estudiantine libre (UGEL). L'on apprend, par ailleurs, que le mouvement décidé par cette section survient quelques jours après l'envoi par la direction du campus de convocations à l'adresse de deux membres actifs de l'Ugel, appelés à se présenter, dans la matinée d'hier, devant le conseil de discipline. Tout porte à croire que les étudiants demeurent solidaires avec leurs camarades alors que l'administration semble décidée à les sanctionner. Une mesure qui ne fait qu'accroître la tension au département de pharmacie.