Ils ont manifesté pacifiquement à l'intérieur de la zone, qui comprend plusieurs unités industrielles, dont la cimenterie de Chlef. Ils ont exprimé leur ras-le-bol devant les promesses non tenues quant au règlement de ce problème, et l'indifférence des pouvoirs publics à l'égard de leur cas. Les grévistes, pour la plupart des pères de famille, ont convenu d'autres actions de protestation au cas où leur situation demeurait inchangée. Après avoir reçu l'assurance que leurs salaires seraient débloqués dans une ou deux semaines, ils ont mis fin à leur mouvement en milieu d'après-midi. Au nombre de 110, les agents de sécurité en question étaient pris en charge financièrement par l'EGEZI avant d'être placés sous la coupe d'un organisme indépendant, rémunérés par les entreprises desquelles il assure la garde et la sécurité des installations. Néanmoins, ces unités, d'après nos informations, ont mis beaucoup de retard dans le versement de leurs quotes-parts, ce qui a engendré de fâcheuses répercussions sur le volet social du groupe d'intervention.