Le blocage annoncé depuis plus d'une année par la majorité des membres de l'exécutif communal de Taoura est loin de connaître l'essoufflement, malgré le transfert des prérogatives de l'APC vers la daïra territorialement compétente. Une autre correspondance adressée à El Watan, et signée par 5 membres d'obédiences différentes, annonce, encore une fois, le refus des élus communaux de siéger avec le premier magistrat de leur ville qu'ils disent déchu, de facto, du poste de P/APC du fait de l'absence du quorum requis lors des réunions. A rappeler que la répartition des tâches au sein de la commune est à l'origine de cet interminable conflit. Les élus contestataires continuent à dénoncer ce qu'ils désignent toujours de « décisions unilatérales » et d' « ostracisme ». Contacté par téléphone, Mohamed Djeridi, le P/APC de Taoura dira à ce sujet : « Les affaires de la cité sont gérées dans les meilleures conditions, les préoccupations des citoyens sont toutes prises en considération par la commune et les projets d'utilité publique avancent à pas de géant malgré ce blocage décrété par des élus mécontents. Nous restons, toutefois, disposé au dialogue et nous acceptons toutes les propositions qui nous permettraient de mettre, surtout, fin aux affabulations des commentateurs de tous bords. Dans le cas échéant, la commune continuera à être gérée conformément aux textes légaux en vigueur. »