L'entreprise née d'un projet d'accord conclu en 1977 entre la RDA et l'Algérie de Boumediène qui s'ingéniait à jeter les bases de «l'industrie industrialisante» a enfin tenu ses promesses. Seulement à partir de l'an 2000, et après beaucoup de déboires, avec à la clé une compression de 300 ouvriers ; il y a quelques années encore, elle allait finir à la casse, n'étaient la détermination et l'abnégation de son personnel et de son PDG. Ces derniers, après l'autonomie de 1998, ont relevé tous les défis et sont parvenus à hisser leur entreprise au rang de leader en matière de production de divers câbles électriques en Algérie comme au Maghreb, et ce grâce, notamment à l'autofinancement qui a permis «la modernisation de notre outil de production et l'acquisition d'équipements de technologie très récente que vous avez vu tout à l'heure lors de la visite des ateliers», précisera à El Watan S. Sellam, PDG d'Enicab. Avec le système des 3 fois huit heures, l'Enicab arrive à satisfaire un carnet de commandes considérables provenant de Sonelgaz, de Kahrif, de Sonatrach sans oublier ses distributeurs agréés, qui reconnaissent la qualité de sa production, sanctionnée, il est vrai, de deux certifications ISO. Après un meeting à Biskra dans la salle Atlas que seul le long retard de l'avion a permis de remplir, M. Khoudhri s'est dirigé ensuite vers Tolga non sans avoir visité auparavant la nouvelle briqueterie de M. Ziani et la laiterie Hoggar qui produit 50 000 l/jour de lait pasteurisé.