Evidemment, je considère qu'il est de son plein droit de s'exprimer sur ce point comme il l'entend et le conçoit, et ce, à l'instar de chaque citoyen algérien. Cela dit, en évoquant le devoir de mémoire universel à propos des crimes et génocides commis contre les peuples et l'humanité, l'auteur écrit : «L'histoire est riche en exemples, qu'on en juge dans ce qui suit. Après plus d'un siècle, le monde se souvient encore : – Du génocide arménien, – du génocide tzigane, – du génocide juif, – du massacre d'Oradour-sur-Glane – la traque et les procès nazis, – les procès des collaborateurs vichyssois, – les iang-fu ou femmes de réconfort de l'impérialisme japonais.» A mon humble avis, l'auteur a inexplicablement omis – ou a évité – de citer deux mégagénocides qui concernent directement le peuple algérien : a- L'agenda à long terme d'extermination et de dépersonnalisation identitaire des Algériens commis par le colonialisme français de 1830 à 1962. b- Quant au second, il s'agit, incontestablement, de l'holocauste qui ne dit pas son nom subi par le peuple arabe de Palestine, et perpétré à son égard par les fascistes et les sionistes israéliens depuis la déclaration d'Arthur James Balfour en novembre 1917 jusqu'à ce jour ! Quoi qu'il en soit, je n'arrive toujours pas à concevoir, pourquoi Abdelhak Bererhi en a cité le passé douloureux des juifs (commis à leur encontre par les Européens) et négligé en contre-partie celui de ses frères palestiniens ! (*) l'auteur est cadre universitaire