Depuis novembre 2004, le conseil, en partenariat avec différents acteurs sociaux, a bûché sur l'élaboration d'un projet commun de statut particulier de l'enseignant chercheur. «Le CNES s'est engagé dans une démarche de dialogue et de partenariat avec la tutelle : des ateliers de réflexion suivis de deux journées d'étude ont été couronnées par une proposition de statut particulier de l'enseignant chercheur qui a été remise solennellement au ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique», rapporte le communiqué. Dès le 18 juin 2005, une commission mixte nationale avait été placée sur l'initiative du ministre lui-même pour déterminer le statut particulier de l'enseignant chercheur. La commission, composée du CNES mais également de l'Anpmc, le Snpdsm, le Snmasm et le SNCP ainsi que les représentants du ministère, s'était accordé à dresser le projet de statut avant le 15 octobre pour déposer le projet qui devait être discuté par le gouvernement après l'adoption du nouveau statut général de la Fonction publique «prévue lors de la session parlementaire d'automne 2005», insiste le CNES dans son communiqué. Le constat d'échec établi, le CNES entend entrer dans la deuxième phase de sa stratégie : organiser des assemblées générales le 26 novembre prochain pour «commémorer la Journée nationale de l'enseignant du supérieur, discuter et enrichir le plan d'action proposé lors de la session des 17 et 18 novembre 2005», propose le CNES. Tout en fustigeant l'amendement de la loi d'orientation de l'enseignement supérieur «que la tutelle engage en solo», précise le communiqué, le CNES reste ouvert au dialogue.