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Abdelmalek Rahmani. Coordonnateur national du CNES
« Une augmentation de 5000 DA est vraiment insignifiante »
Publié dans El Watan le 03 - 02 - 2008

Les enseignants du supérieur rejettent la nouvelle grille des salaires. Peut-on connaître les raisons de ce rejet ?
Nous ne sommes pas satisfaits par ces augmentations insignifiantes et qui ne correspondent pas aux engagements pris par les pouvoirs publics. La nouvelle grille ne réhabilite pas les enseignants dans leurs droits. Nous sommes au point zéro. Pour les salaires des enseignants-chercheurs, il y a des milieux qui veulent entretenir l'amalgame à ce sujet en annonçant des augmentations faramineuses. Ce ne sont que des allégations. Ils sont loin de la vérité.
Est-ce qu'on peut avoir une idée sur le niveau des salaires des enseignants du supérieur tous grades confondus ?
Un maître assistant touche un salaire de 32 000 DA dans la grille actuelle. Il est prévu qu'il perçoive 38 000 DA dans le cadre de la nouvelle grille, soit une augmentation de 5000 DA. Un chargé de cours au 5e échelon (12 ans d'ancienneté) touche un salaire de 40 000 DA. Dans le nouveau texte, il aura un salaire de près de 49 000 DA. Le maître de conférences qui touchait 45 000 DA aura, quant à lui, une augmentation de 14 000 DA. Un professeur (le plus haut grade à l'université) devrait percevoir 72 000 DA, contre 57 000 DA actuellement. Il faudra rappeler que nos voisins touchent pour le même grade un salaire équivalent à 320 000 DA.
Justement, dans ce cadre, que revendique concrètement le CNES ?
Le CNES ne revendique pas un salaire qui fera face à l'inflation mais un salaire qui redonnera à l'enseignant sa place dans la société, car nous sommes conscients que l'université est la rampe de lancement du développement du pays et sans les enseignants-chercheurs, nous sommes condamnés à subir pour longtemps les préjudices du sous-développement. Nous voulons arrêter l'hémorragie qui frappe notre pays. Il faut empêcher nos enseignants de s'exiler.
Et le nouveau statut des enseignants répond-il à vos attentes ?
Les enseignants sont doublement satisfaits par ce statut. Celui-ci répond à l'attente des enseignants-chercheurs, notamment sur le plan des conditions de travail et des conditions d'exercice de leur métier. Il définit d'une manière claire les devoirs et les droits des enseignants-chercheurs, leur rôle dans la société en tant que moteur du développement socioéconomique du pays face à une mondialisation asphyxiante. Et enfin, ce document de référence est l'aboutissement d'un très long combat entamé par une génération d'enseignants à qui je rends un grand hommage pour tous les sacrifices qu'ils ont consentis pour voir enfin le fruit de ce combat exemplaire. Les enseignants du supérieur ont critiqué le statut général de la Fonction publique. En même temps, ils applaudissent le statut particulier. - Comment expliquer une telle situation ?
Les syndicats autonomes n'ont pas été associés à l'élaboration du statut général d'où leur mécontentement. Nous ignorons sur quelle base a été confectionné le statut général. En revanche, le statut particulier est le fruit d'une réflexion qui a duré plus de trois ans. L'aventure a commencé en 2005 lorsque le conseil national a pris la décision de procéder à l'élaboration d'une proposition de statut particulier de l'enseignant-chercheur à travers l'installation d'une commission nationale chargée d'élaborer une mouture de statut particulier de l'enseignant-chercheur. Dans un premier temps, il a été demandé à toutes les sections d'entamer un travail de récolte des propositions à la base. Celles-ci ont servi ensuite à cette commission pour finaliser un projet de statut particulier. Adoptée par le conseil national, cette mouture a été remise à la tutelle en 2006. Ce document est donc un peu notre bébé, reste que cette proposition a été amendée, enrichie et longuement discutée au sein de la commission mixte installée par le ministre en 2005, et comportant en plus du CNES, le SNMASM, le SNPDSM, l'ANPMC et le SNCP. Jeudi 31 janvier 2008 a été l'aboutissement de ce parcours du combattant qui s'est étalé sur trois années.
Jusqu'à ce que l'UGTA...
Oui. Au cours de cette réunion de finalisation, des individus se disant appartenir à l'UGTA ont essayé de prendre part à cette dernière réunion d'adoption pour pouvoir prétendre ensuite revendiquer la paternité du fruit de notre travail. Les syndicats composant cette commission mixte et le CNES ont opposé une résistance farouche à ce genre de comportement contraire à l'éthique syndicale et universitaire. Après cet incident regrettable, les choses sont revenues à la normale et ces individus se revendiquant de l'UGTA ont été chassés tout simplement de cette réunion. Chaque syndicat a pu ainsi participer aux dernières retouches de ce projet de statut particulier.


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