La prolifération des décharges sauvages et les rejets dans la nature des eaux usées inquiètent sérieusement les citoyens, les autorités sanitaires et les défenseurs de l'environnement. Le problème est tel que des élus de l'APW ont dû inscrire ce dossier à l'ordre du jour de leur dernière session. Il en ressort que plus de 600 tonnes de déchets ménagers sont jetées quotidiennement dans les décharges sauvages ayant vu le jour un peu partout, souvent sur des terres agricoles et tout près de cités d'habitations. L'unique centre d'enfouissement technique des ordures, qui a été réalisé il y a quelques années au chef-lieu de wilaya, n'en reçoit, selon le rapport, que 10% de cette quantité. Dans ce cadre, les élus ont émis une série de propositions et de recommandations pour la prise en charge de cette situation qui porte un sérieux préjudice à l'environnement et empoisonne la vie des citoyens. Ils demandent aussi à ce que le programme de construction de centres d'enfouissement technique des ordures et de décharges contrôlées soit activé et étendu aux grandes agglomérations de la wilaya, afin de permettre l'éradication des dépotoirs qui dénaturent le paysage et d'où se dégage une fumée épaisse qui incommode dangereusement les habitations voisines. Sur ce plan, nous apprenons que le nouveau CET du littoral butte sur le refus des services des forêts quant au choix du site de cette infrastructure. En outre, la commission concernée de l'APW souligne la nécessité de doter le CET de Chlef d'un organisme de gestion.