La wilaya d'Oum El Bouaghi, qui compte 29 communes, ne cesse d'être confrontée au problème des décharges sauvages qui profilèrent un peu partout, menaçant de la sorte l'environnement. Les services habilités en ont recensé 27 à travers le territoire de la wilaya. Ces décharges sauvages qui, de surcroît ne sont pas surveillées, posent un sérieux problème d'ordre écologique et sanitaire. La production de déchets ménagers et assimilés a atteint les 130 tonnes/jour pour l'ensemble des communes. Pour y remédier, les autorités comptent beaucoup sur le programme national de gestion des déchets municipaux, autrement dit le Progdem. Par l'entremise de cette structure, il sera mis fin à l'existence des décharges sauvages. Il faut noter que les communes ont été dotées de moyens supplémentaires, entre autres de bennes tasseuses, de tracteurs avec remorques... Mais le plus important réside dans la création de Centre d'enfouissement technique (CET) au profit d'Oum El Bouaghi, Aïn Fakroun, Aïn Babouche, Aïn Diss. La réalisation de ce projet a atteint 90 %, pour un coût estimé à 270 millions de dinars. Par ailleurs, Aïn M'lila et Aïn Beïda ont, elles aussi, bénéficié de CET, le premier estimé à 100M de dinars et le second 50M de dinars. Ce qui permettra dans un proche avenir d'éradiquer les décharges sauvages. Plusieurs programmes visant à protéger la nature et à préserver l'environnement ont été mis en branle et ce dans le cadre du Progdem ou du Compte de soutien à la croissance économique (PCSE). Au cours de la session ordinaire de l'APW, en mars dernier, la sonnette d'alarme a été tirée, notamment en ce qui concerne la dégradation du cadre de vie en milieu urbain. Les ordures ménagères prolifèrent un peu partout dans les cités urbaines. Aucune ville de la région n'y échappe. L'existence de dépotoirs à ciel ouvert n'inquiètent plus personne, alors que l'environnement est l'affaire de tous.