A la cité des 150 logements distribués à Boufarik, il y a environ une année, l'environnement est gravement menacé. En effet, l'espace vert qui embellissait auparavant les lieux est envahi, depuis quelques temps, par des eaux usées qui stagnent en dégageant une odeur nauséabonde agressant les narines des passants. Elles proviennent de la rupture d'un grand coude en plastique qui relie au niveau du premier étage deux conduites évacuatrices. Les habitants avaient beau intervenir pour colmater la brèche avec des moyens dérisoires, en vain. car la fuite récidivait au bout de quelques jours. « Dois-je m'occuper de mon commerce ou tenir à longueur de journée un frottoir pour dégager les eaux qui menacent d'envahir mon local ? », se plaint un épicier dans le désarroi. Un habitant n'a pas hésité à fustiger les services de l'OPGI : « C'est leur travail de changer le coude, mais ils ne l'ont pas fait encore. Une alerte verbale ne leur suffit pas. Ils leur faut une correspondance et les signatures d'un groupe de locataires. Mais par contre, si quelqu'un n'a pas payé son loyer, c'est tout le monde qui est pénalisé. » Un résidant, qui habite au dernier étage, nous a révélé qu'il avait lui-même procédé à un réaménagement au niveau de son balcon inondé par les eaux pluviales qui dégoulinaient d'une gouttière perforée. Il est urgent que les services de l'OPGI interviennent pour non seulement la protection de l'environnement, mais aussi pour éviter que les eaux stagnantes ne portent préjudice à la santé des habitants, surtout avec l'été qui approche.