L'élu en question, Ali Chenouf Ali, qui était à bord d'un véhicule de la commune, a doublé notre confrère sur la droite l'obligeant à s'arrêter. Là, sans égard aux passants, dont des élèves de notre confrère, l'élu a fait usage de toutes les insultes, agrémentées de chapelets d'obscénités, à l'encontre du journaliste et de la corporation. Hors de lui, l'élu a tenté d'extraire le journaliste du véhicule, n'était l'interposition de tiers. On serait tenté de mettre cet acte gratuit sur le compte des effets du jeûne, si ce ne le fait que cette agression est la deuxième du genre et qu'elle tient à l'article de notre confrère, paru lundi dernier. L'article en question porte sur des manœuvres connues de tout le monde. L'article en question fait état de l'existence de deux délibérations à propos desquelles le moins que l'on puisse dire est qu'elles sont louches. En effet, les délibérations n°35 et 36 portent sur le désistement de l'APC au profit d'un tiers (fournisseur privilège de la commune) du siège de l'Onaco bien litigieux sur lequel la commune n'a pas de droit. la deuxième délibération sous le couvert de la récupération de l'ancien siège de mairie auprès de la sûreté qui l'utilise comme célibatorium, assortie de la volonté du vice- président de l'accaparer sur la base d'un bail de loyers fictifs. En attendant la suite, notre confrère vient de déposer plainte auprès de la police et sera entendu aujourd'hui par le procureur de la République.