Créée en septembre 1996, la ligue de wilaya de basket-ball poursuit son petit bonhomme de chemin sous la houlette de son président actuel, Benchohra Mohamed, tout en organisant des compétitions pour les associations sportives en catégories benjamines, minimes et cadettes. Les juniors et seniors, quant à eux, évoluent dans la ligue régionale de l'Ouest. Monsieur Bakoura, directeur de méthodologie au niveau de la ligue de wilaya, nous dira : « Nous nous occupons de six associations affiliées à la ligue dont 5 du chef-lieu de wilaya (le MB Saida, MC Saida, club Sidi Cheikh, FCBS Boudia Amel, Jil Saida) et Najm de la daïra de Sidi Boubekeur. Le nombre total des licenciés est de 341 dont 63 filles pris en charge par 7 entraîneurs permanents et 7 autres bénévoles ». Et d'ajouter : « En dehors du championnat de wilaya et de la coupe de ligue, nous assurons la formation des arbitres et dispensons des cours au profit des futurs entraîneurs. Nous participons aussi au festival national des jeunes talents, cette prospection a permis de détecter quatre cadettes qui ont été sélectionnées en équipe nationale à notre grande satisfaction. » La même source soulève, sur le plan infrastructurel, le problème des quelques salles saturées par le grand nombre de clubs de diverses disciplines qui viennent pour s'entraîner. La salle de Sidi Cheikh est indisponible pour des travaux de réfection, ce qui pénalise le club Amel Jil Saida qui ne peut s'entraîner et les travaux tendent à s'éterniser. Abordant le volet financier, notre locuteur nous apprend que « la ligue de wilaya est endettée, les créances s'élèvent à près de 25 millions de cts. Il fut un temps où on percevait 25 millions de cts comme subvention, cette fois nous avons reçu une modique somme de 3 millions de cts du fonds de wilaya, ce qui n'arrive même pas à couvrir les frais de bureaux. Pour que les rencontres se fassent, nous devons payer les arbitres et effectuer des dépenses pour assurer le bon fonctionnement de la ligue ». Et de conclure : « Nous oeuvrons inlassablement et sans relâche pour la pratique et le développement du basket-ball. En dehors de sa vocation sportive, le basket est aussi un vecteur de cohésion sociale. »