Passer un joyeux aïd doit signifier, avec l'évolution du pays, les progrès dans tous les domaines et, immanquablement, dans la manière de nourrir et d'entretenir le bétail par de nouvelles dispositions pour la journée du sacrifice du mouton. Toutes les grandes cités de Blida laissaient voir des dizaines de moutons passer entre les mains d'apprentis-bouchers, de chef de familles exigeant pour eux-mêmes d'être les auteurs de l'acte rituel ; nombre de ces personnes cherchaient par la suite des spécialistes afin de diagnostiquer le mal qui semblait frapper leur mouton. Des vétérinaires étaient à pied d'œuvre mais sur la base de relations amicales et/ou familiales pendant que les abattoirs étaient fermés. Les élus à l'APC et à l'APW pourraient réfléchir à la meilleure manière d'organiser ce rituel à travers des miniabattoirs dans chaque cité ou créer des lieux de rassemblement afin que des catastrophes soient évitées. En 2005, il est sans doute temps de passer à la vitesse supérieure par le biais d'informations appropriées et ne pas avoir à constater les bras inertes à l'abandon de pièces et parties de moutons douteuses aux meutes de chiens errants, autre carie à l'encontre de l'hygiène et de la protection de l'environnement dans un grand centre urbain devant être régenté par des règles strictes.