Bien qu'elle ait été créée il y a 20 ans, la zone d'activités de Chettia, qui englobe également des habitations, reste dépourvue des commodités nécessaires. C'est ce qui ressort de la requête du comité de la cité, notamment les points consignés dans un rapport qui a été adressé au président de l'APC en date du 27 décembre 2008. La première revendication concerne la prolifération des ordures en raison du défaut d'aménagement de lieux de dépôt et de passage des camions d'enlèvement de la commune. Cette défaillance a entraîné, selon les plaignants, une situation intenable qui risque de nuire à la santé des habitants. L'autre point noir a trait à l'inexistence du réseau d'assainissement, ce qui a favorisé l'accumulation des eaux usées à ciel ouvert, engendrant une vie infernale avec son lot d'invasion de moustiques et d'odeurs nauséabondes, surtout durant la période des grandes chaleurs. À cela s'ajoute l'absence de l'éclairage public qui plonge la cité dans le noir, accentue le climat d'insécurité et facilite les agressions et cambriolages. Les résidents se plaignent également du mauvais état des routes, dont les principaux accès qui assurent la jonction de la RN 19 reliant Chettia à Chlef. En conséquence, le comité de quartier lance un nouvel appel aux autorités locales pour la prise en charge de leurs doléances.