Dans une correspondance adressée au président de la République, et dont nous détenons une copie, quelque 31 travailleurs exerçant au niveau de l'entreprise ENAD, complexe détergents de Sour El Ghozlane (Bouira), sise à une trentaine de kilomètres au sud de Bouira, sollicitent ce dernier afin d'intervenir pour leur réintégration dans leurs postes d'origine. A ce titre, les plaignants soulignent qu'ils étaient « suspendus abusivement de leurs postes de travail depuis le 13/05/2006 », eux qui ont entrepris toutes les démarches réglementaires pour faire valoir leurs droits. « Nous possédons des décisions de réintégration définitive délivrée par la justice, mais sans que la décision ne soit appliquée », disent ces travailleurs. Par ailleurs, ils affirment que « les responsables de l'entreprise ENAD refusent, à ce jour, l'exécution de ces décisions ». Ainsi, lit-on dans leur requête, les travailleurs suspendus affirment que cet appel « représente un ultime recours pour mettre fin à cette « hogra » pratiquée par des responsables qui négligent l'existence d'un Etat de droit, en rejetant carrément les lois de la République », achèvent-ils.