Le 1er volet de ce plan, selon le responsable de la Protection civile, s'appuyant sur le décret 85-235 axé sur la prévention des catastrophes, porte essentiellement sur la création d'une cellule de prévention chargée du recensement des risques catastrophiques, de la sensibilisation, de l'élaboration d'un programme de prévention pour le court et le moyen termes et de la mise en place des mécanismes de contrôle chapeautés par les organismes des services externes et la Protection civile pour tester l'efficience de ce plan. Pour le conférencier, le plan ORSEC a connu une nette amélioration après le séisme qui a frappé El Asnam en 1980. L'expérience acquise à partir de cette catastrophe qui a fait des milliers de victimes et de sans-abri a contribué à étoffer l'actuel plan ORSEC conçu pour la gestion de 14 catastrophes à l'échelle nationale et 13 pour la wilaya de Bouira. Certaines communes peuvent faire face à 7 catastrophes, voire 12. On citera entre autres les séismes, les tempêtes, les inondations, la sécheresse… Le 2e volet du plan ORSEC portant décret 231 a trait à la gestion des catastrophes. Le capitaine de la PC a commencé par définir le mot catastrophe en fonction de l'ampleur des dégâts occasionnés et des moyens matériels et humains pour y faire face. Son intervention s'est articulée autour du module d'intervention. C'est le plan d'action et d'élaboration du plan ORSEC. C'est en somme la coordination des différents moyens impliqués dans des opérations de secours en cas de catastrophe. Ce plan, qui peut être en cas de nécessité absolue déclenché par le wali, comporte, selon le conférencier, deux niveaux d'alerte. Au 1er niveau : le plan est en phase préparatoire. Au 2e, le plan se déclenche automatiquement. La 3e intervention a porté sur la mise en œuvre du plan au niveau des assurances exposées à de tels risques.