Djahid Younsi, candidat du parti islamiste El Islah, a brillé par son absence à la permanence électorale, située à Belcourt, à Alger, en cette matinée du 9 avril. Celui qui se présente comme « d'occasion pour le changement », était à Guelma, sa ville natale, pour voter. Quelques journalistes et militants font le va-et-vient dans les bureaux presque vides de la permanence. Dans la salle de réunion, du café et du thé sont servis. Le téléphone accroché à l'oreille depuis près d'une heure, un des cadres recueille les informations des bureaux de vote au niveau des wilayas. Rien à signaler pour la matinée. « Le taux de participation enregistre un léger mieux par rapport aux législatives de 2007 », nous dit-il. Selon lui, quelques bureaux de vote dans certains quartiers de la capitale ont connu une forte participation, citant l'exemple de la Casbah, Oued Koreïch ou Bab El Oued. « La moyenne nationale de participation à 12h30 est située entre 9 et 10%, y compris dans les grandes agglo-mérations… », nous dit-il, avant de prendre un appel de Bouira, où des émeutes auraient éclaté, selon lui. L'optimisme semble régner en maître…