Le secteur de l'agriculture a bénéficié de 20 milliards de dinars depuis la mise en œuvre, en 2000, du plan national de développement agricole (PNDA), à raison de plus de 250 MDA (millions) par an. Cet investissement important, auquel il faut ajouter l'effacement des dettes des fellahs décidé tout récemment par le président de la République, n'a pas généré une croissance notable dans le secteur. Les prix des fruits et légumes, en hausse d'année en année, en constituent un indicateur tangible. Certes, défavorisée par le dernier découpage administratif, la wilaya de Annaba n'en recèle pas moins de grandes potentialités agricoles qui, si elles étaient mieux exploitées, pourraient contribuer à l'amélioration de l'économie locale.Les terres agricoles d'El Hadjar, El Eulma, Chorfa, Aïn Berda et Berrahal, offrant de grandes possibilités pour le développement des cultures industrielles et de la céréaliculture, méritent une meilleure valorisation compte tenu de leur fertilité reconnue par les techniciens de l'agriculture. Une réorganisation de la gestion du secteur s'imposerait-elle ?