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Le couvert végétal dans la zone rouge
Dégradation du cadre de vie
Publié dans El Watan le 15 - 04 - 2009

Dégradation continue de l'espace urbain et agressions répétées du fait de l'avancée destructrice du béton, la situation critique du couvert végétal de la wilaya n'est pas près de sortir de la zone rouge, tant les politiques d'aménagement et d'urbanisation se suffisent d'actions sporadiques symboliques, menées tambour battant, à l'occasion de journées commémoratives se résumant, le plus souvent, en la plantation d'espèces plus forestières que horticoles.
En parallèle, les politiques locales restent, pour leur part, confinées dans le bricolage n'étant pas aptes à gérer, au mieux de la collectivité, le capital espaces verts de leur territoire, le fleurir, l'entretenir et le préserver, ceci pour ne pas dire doubler son volume. Quelque peu revigoré par les récents chantiers entrepris par les autorités et la réouverture de jardins publics qui étaient depuis longtemps fermés, le ratio d'espaces verts par habitant, qui était encore à seulement 0,34 m2/habitant en 2007, est monté jusqu'à 1,5 m2 en 2008. Et depuis, il a décliné durement pour atteindre 0,05 m2/habitant, soit l'un des plus bas ratio du pays pour une population estimée, en 2007, à 913 338 habitants sur une superficie totale de 2 187 km2, selon le dernier cadastre national des espaces verts, établi par le ministère de l'Environnement. Ainsi, la capitale de l'Est s'éloigne de plus en plus de la norme admise mondialement et qui est de l'ordre de 10,80 m2/habitant.
Ce déclin malheureux, qui va à l'encontre des discours des autorités locales et wilayales, est, pour une grande part, dû au rythme infernal du développement urbanistique, qui est loin de coïncider avec les schémas d'aménagements verts, menés d'un pas nonchalant et sans commune mesure qualitative. L'autre raison serait due, selon l'avis d'un paysagiste, « à la non maîtrise des responsables locaux des textes de lois relatifs à la gestion, à la protection et au développement des espaces verts ». Et de se demander : « Comment peuvent-ils alors procéder à leur application judicieuse ? » relèvera-t-il encore. La répartition des espaces verts à travers le territoire de la wilaya révèle une piètre intendance de ces espaces. En effet, alors que certains quartiers bénéficient de jardins et d'espaces assez cossus, d'autres, à l'image de la cité El Bir, El Gammas ou Benchergui, dévoilent un ratio d'espaces verts par habitant nul (0,00m2/habitant).
Ces écarts sont plus visibles pour les communes et les daïras de la wilaya, mais surtout au niveau des deux mégapoles que sont Massinissa et Ali Mendjeli, c'est carrément le grand écart vert ! Pour ce qui est de l'état et de l'entretien des espaces verts, l'enquête nationale, menée au titre du cadastre national dans le but d'élaborer une cartographie nationale des espaces verts, évalue l'état de ces espaces à Constantine comme étant juste moyen, c'est dire que les pouvoirs publics ont dur à faire. Le manque de corrélation des initiatives associatives et celles des comités de quartiers avec la municipalité est également un facteur qui pèse lourdement sur le cadre de vie, car souvent la bonne volonté des citoyens n'est pas encouragée et, de fait, reste frileuse et de peu efficace, si elle ne s'effrite pas totalement. Toutes ces contraintes malheureuses font que la ville du rocher continuera encore à tourner le dos à sa vocation naturelle et à son avenir.


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