A notre arrivée sur les lieux, nous avons constaté que les habitants qui étaient encore dans leurs demeures ne pouvaient pas sortir de chez eux, vu la hauteur des eaux qui s'étaient accumulées dans le quartier et qui débordaient de partout. Et la difficulté était la même pour ceux qui voulaient faire le chemin inverse. Cela n'a pas touché uniquement les occupants de ces bâtiments, puisque à 15h, la route menant vers Hamadi restait toujours coupée à la circulation. Vu la gravité de la situation, la Protection civile s'est dépêchée sur les lieux pour porter secours aux habitants en pompant l'eau vers l'oued jouxtant la cité. Sur place, un élément de la protection nous a déclaré : «Il s'agit d'une tâche difficile, puisque l'eau jaillit de partout et les trois motopompes ne suffisent pas pour dégager cette énorme quantité». Les habitants, de leur côté, nous ont affirmé que «le problème n'est pas nouveau bien qu'il se pose, cette fois-ci plus gravement. Nous n'avons eu de cesse d'interpeller les autorités qui ont toujours opposé la sourde oreille à notre doléance. Il nous faut un réseau d'évacuation des eaux pluviales sinon le problème demeurera éternellement», disent-ils.