Le week-end a été marqué par des violences dans et autour des stades. Les villes de Larba et Aïn Beïda ont été le théâtre de violentes scènes de violence. Dans la première localité, la rencontre Larba - Meftah, pourtant à huis clos n'a pas eu lieu, puisque le bus transportant l'équipe de la ville voisine de Meftah (ligue de Blida) a été caillassé. Des joueurs, (cinq) blessés et des dégâts importants ont été enregistrés et ont contraint l'équipe visiteuse à rebrousser chemin pour sauver la vie de ses joueurs. Selon un communiqué des supporters du WB Meftah parvenu à la rédaction, il est fait mention de faits très graves. Dans la même journée (jeudi), de graves incidents ont émaillé la fin de partie USM Aïn Beïda - JS Jijel (1-1). Mécontents de l'issue de la rencontre, les supporters locaux ont provoqué des incidents qui se sont étendus jusqu'aux artères de la ville. On déplore plusieurs blessés et d'importants dégâts matériels. Le cercle du club de Aïn Beïda a été saccagé. Selon une information non confirmée, il y aurait eu un mort. Ces dramatiques événements se sont produits le jour où un séminaire sur la violence dans les stades était organisé à Bordj Bou Arréridj à l'initiative du wali et auquel ont participé le ministre de la Jeunesse et des Sports, Hachemi Djiar, des radios locales, des dirigeants, des supporters et autres membres de la société civile. Les incidents de Meftah et Aïn Beïda prouvent qu'il y a encore beaucoup à faire pour venir à bout de ce phénomène. Les conférences, slogans creux et indigents employés jusque-là comme parade pour lutter contre la bête immonde ont montré leurs limite.