Les habitants d'Aït Melloul, à Tichy, se plaignent des désagréments que leur occasionne le séparateur en béton érigé sur la RN 9 et qui ne leur permet pas de joindre l'autre voie en sortant du chemin vicinal n°4. Pour aller à Béjaïa, ils sont contraints de rouler jusqu'à Tala Khaled, distante de plus de deux kilomètres, pour trouver un accès vers la voie qui y mène. Les automobilistes qui viennent d'Aokas sont, quant à eux, obligés de passer par le village Bacarro ce qui fait un peu plus de deux kilomètres de trajet. « Nous nous demandons pour qu'elle raison les concepteurs de ce projet n'ont pas pensé à ouvrir un accès au niveau du croisement de ces deux routes pour nous permettre d'accéder ou de sortir aisément de cette route sans qu'on soit obligé de faire tout ce détour. Le comble c'est que des villages qui sont moins peuplés ont été dotés de cet accès alors que toute une région qui abrite plusieurs villages de plus de 6 000 âmes en est privée » s'interroge un habitant du village d'Ighil Isli. Il importe de signaler qu'un accès non aménagé existe non loin de la croisée de ces deux chemins. Nombreux sont ceux qui l'empruntent avec tous les risques qu'ils encourent faute de panneaux de signalisation, car cet endroit n'est pas prévu pour servir d'intersection. D'ailleurs des accidents y ont été signalés.