« Le désintéressement pour la lecture et le livre chez les étudiants s'est transformé, ces dernières années, en un véritable défi auquel sont confrontés les enseignants universitaires. C'est un problème complexe qui exige une étude approfondie », a précisé le professeur Bencherab Azeddine, directeur du département d'Anglais, relevant de l'université de Mascara, lors d'une journée d'étude nationale sur la problématique de la lecture intitulée « Learning to Read – Reading to Learn ». En effet, les nombreux professeurs universitaires venus de différentes wilayas du pays ont tenté de faire toute la lumière sur le phénomène du désintéressement des étudiants algériens à la lecture. Comment faire face à ce phénomène ? Comment amener l'étudiant à lire ? Quel remède à ce malaise ? Plusieurs questions ont été traitées au cours de cette importante rencontre où le débat était intense pour un seul objectif : trouver une action qui contribue à la promotion de la lecture chez les étudiants. Selon M. Bencherab Azeddine, le refus de lire des livres est, malheureusement, plus présent chez les étudiants universitaires des langues étrangères. « Certains étudiants ne lisent même pas un livre. Comment veulent-ils apprendre une langue étrangère alors qu'ils refusent de lire ? » Tout en ajoutant qu'« en l'absence de la lecture, certains étudiants n'ont pas une culture adéquate. Et c'est logique. » Au sujet de cette rencontre, notre interlocuteur précisera que « les débats s'articulaient autour de l'incitation de l'étudiant à s'imprégner de savoir et à faire dans la recherche, d'un côté, et de sortir avec une stratégie appelée à être généralisée au sein de l'université, de l'autre ».