Le projet de l'aménagement urbain, que l'actuel wali avait inscrit durant l'exercice 2009 au profit du village Ighrem (50 km à l'est de Bouira) à l'effet d'améliorer un tant soit peu le cadre de vie des citoyens de cette cité de regroupement, semble buter sur de faux écueils pour le moins contraignants. Ainsi, selon des informations recueillies sur le site du projet, bon nombre de citoyens dont les mauvais réflexes ont la peau dure, n'ont pas facilité la tâche à l'entrepreneur chargé de faire son travail de désengorgement de tous les recoins et embranchements du village occupés illicitement par des citoyens zélés. « Au lieu de faciliter les choses à ce promoteur chargé d'embellir le village, on lui met les bâtons », vocifère dépité, un jeune qui préconise que c'est dans ces cas de figure que l'Etat doit requérir la force publique à l'effet de faire respecter la loi et procéder au dégagement de toutes les venelles obstruées au niveau de ce village. Cela étant, il nous a été donné de constater de visu que plusieurs résidants ont fait des extensions illicites de leurs demeures au détriment des ruelles qui par conséquent se sont rétrécies telle une peau de chagrin. Un état de fait qui n'est pas sans altérer l'image du village et enfreindre aux règles élémentaires de l'urbanisme. Comme il est également à signaler que bon nombre de citoyens ont dû faire des constructions extensives sur le réseau d'AEP et celui de l'assainissement. Faut-il encore se rendre à l'évidence que l'ébauche des travaux d'aménagement effectués jusque-là a dû déterrer beaucoup de problèmes qu'il faut savoir résoudre, quitte à recourir à la force publique pour mettre un terme aux exactions de ceux qui ont toujours empêché le développement de ce village, sis pourtant sur la RN5, route nationale stratégique censée le prédestiner pour un avenir meilleur.