Ath Laâziz, une commune de plus de 15 000 h, ne possède pas encore un stade communal homologué. Pourtant, des enveloppes colossales ont été dépensées presque par tous les exécutifs qui se sont succédé à la tête de la mairie. Chaque assemblée a réalisé une aire de jeux, actuellement une dizaine, sans pouvoir réaliser le rêve des centaines voire des milliers de jeunes. Ces derniers continuent d'avaler de la poussière en été et patauger dans la boue en hiver, lorsqu'ils se retrouvent pour organiser un match de loisir ou de compétition officielle. Les exemples sont nombreux et flagrants. A Ikessariyen, village situé à l'ouest du chef-lieu de la commune d'Ath Laâziz, un espace avait été aménagé et qui a coûté aux pouvoirs publics une bagatelle de plus de 2 milliards de centimes puis livré à l'abandon. Mâala, n'est pas épargné aussi par le bricolage en la matière. Plus de 8 millions de dinars ont été gaspillés sans que les élus ne puissent réaliser au moins une aire de jeux convenable. On s'interroge sur le rôle des services techniques. L'ex-exécutif avait même, rappelons-le, autorisé un entrepreneur à déposer des tonnes de remblais sur le terrain. Ce que les jeunes ont qualifié de sabotage. Pis encore, le passage de l'ex-wali dans la région n'a même pas permis l'ouverture d'une enquête. Au contraire, une autre enveloppe a été allouée pour le lancement d'autres travaux.D'autre part, les jeunes, notamment l'équipe de football de l'USAL (union sportive de la commune d'Ath Laâziz) qui évolue en championnat de wilaya continue de jouer ses matchs officiels dans les stades des communes limitrophes comme celles de Aïn Türk et Taghzout.