Les travaux du chantier du Métro d'Alger ne sont pas sans grand impact sur la vie des habitants de la cité 200 Logements (Bachedjarah). En plus de la poussière générée par la présence des engins, la cité est devenue, en raison du blocage de plusieurs tronçons routiers, un « raccourci ». Le passage des véhicules roulant à toute allure rend ainsi la vie des habitants difficile, et les autorités censées réguler la circulation ne semblent pas trop s'en soucier. Certaines routes sont bloquées et d'autres déviations sont ouvertes avec le lancement des travaux du métro, ce qui a changé la physionomie de la ville. Le ramassage des ordures est aussi souvent aléatoire dans cette cité, qui ne se trouve pourtant pas à la lisière de la ville-dortoir qu'est devenue Bachedjarah. En dépit de la présence de l'Erma, l'éclairage public reste défectueux. « La présence de l'usine Michelin rend la situation encore plus difficile, et pour cause les odeurs désagréables qui s'en dégagent finiront par provoquer des maladies, sans que l'APC ou aucune autorité ne réagisse », soutiennent les habitants qui ont pris attache avec la rédaction et qui font remarquer que l'association de la cité reste « passive » face à la montée des problèmes.