Bourouba : Station de bus ou de taxis ? Dans les rues de la commune de Bourouba, on ne trouve plus ni taxi ni bus. C'est après l'annulation en 2000 des lignes de l'Etusa que les difficultés de déplacement sont devenues énormes pour le quotidien des citoyens. Mais la station qui existe sur la route menant à Baraki suscite maintes interrogations quant à son « utilité ». Certains disent que la revalorisation du transport urbain public implique la réhabilitation de l'ex-abribus en une station urbaine. D'autres ajoutent que c'est les chauffeurs de taxi qui investissent la place afin de combler le vide enregistré dans le domaine des transports. Or, la station est occupée ces derniers mois par les voitures de service assurant le transport de voyageurs à destination de Sour El Ghozlane et Sidi Aïssa. De toute les manières, les habitants de Bourouba restent à la merci des transporteurs clandestins. El Hamiz (Dar El Beïda) : Pas de bureau de poste La grande ville commerciale du Hamiz de Dar El Beïda, avec ses 50 000 résidants, ne dispose pas d'un bureau de poste. « Il existe pourtant un commissariat de police, une brigade de gendarmerie et la garde communale », soutient un habitant de cette commune qui a pris attache avec notre rédaction, « interpellé » par l'article que nous avons consacré aux infrastructures d'Algérie Poste (AP). Les terrains sont pourtant disponibles mais ils servent à d'autres fins, souligne le lecteur qui est intervenu sur le forum d'El Watan. Le foncier a été dilapidé dans cette localité, s'il n'est pas « détourné » par les nombreux occupants des bidonvilles, dont le nombre ne cesse d'augmenter. L'espace semble pourtant disponible pour installer des baraquements et des commerçants mais pas pour des infrastructures utiles pour les citoyens. Ces derniers sont dans l'obligation d'aller faire le pied de grue dans les postes des localités ou les communes voisines. Le constat est encore plus effarant à la périphérie de la ville d'Alger.