L'inexistence d'arrêts de bus à Bourouba est due au manque d'assiettes foncières sur le territoire de la commune. La présence de l'Etusa est limitée durant ces dernières années. Le seul bus, remis en circulation à la fin de 2009, est loin de suffire aux besoins des citoyens du seul quartier de Boubsila. Ces derniers se trouvent souvent isolés quand la route devient impraticable. La situation n'est pas plus reluisante dans les quartiers de Benboulaïd et La Montagne, à cause du stationnement des transporteurs privés dans l'ancien centre-ville, où l'espace cédé par les vendeurs formels est utilisé comme un arrêt provisoire. Vu la distance quelque peu contraignante, les personnes âgées sont obligées de louer les services d'un « clando » pour les emmener à El Harrach ou à la place de La Concorde, ex-1er Mai. Les spéculateurs, profitant de l'aubaine, imposent leur prix pour transporter des familles ou pour les courses de nuit. Un élu de l'APC sortante nous a indiqué qu'à cause de l'exiguïté de la superficie, la construction des infrastructures relatives au transport est impossible. A l'exception, ajoute-t-il, de la station urbaine de taxis, affectée aux taxis hors wilaya, aucun projet n'a été réalisé depuis 2008. Les voyageurs résidant à Boubsila, Benboulaïd et à La Montagne se plaignent de la transformation du terrain qui était réservé à la réalisation d'un complexe sportif en une décharge publique. « On aurait pu réaliser à cet endroit une station de transport urbain », assure-t-on.