Les citoyens de la commune de Bourouba (ex-cité la Montagne) et de Diar El afia vivent dans l'isolement depuis l'annulation des lignes de transport urbain de l'Etusa. Vu l'état de dégradation du réseau routier de la localité, les transporteurs privés n'ont pas investi dans ce créneau, malgré les facilitations de l'administration concernée. Par conséquent, les déplacements vers Alger deviennent quasi-impossibles pour les citoyens, notamment les jeunes et ceux qui ne peuvent se payer un taxi. Les clandestins imposent leur diktat en demandant 10 DA pour aller à El Harrach, d'où l'on peut rejoindre la capitale. Pour les services de l'APC, qui viennent de recevoir un budget de développement local, la station relève de la direction des transports. Cependant, la prérogative de proposition est toujours de mise. En fait, il s'agit beaucoup plus de la rénovation et de l'entretien des routes afin d'encourager les transporteurs à desservir cette localité.